LA PERCEPTION DES COULEURS


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LA PERCEPTION DESCOULEURS

 

Pourquoi le Coran invite-t-il à la réflexion, chaque fois qu'il évoque le problème de la perception des couleurs ? Est-ce là un phénomène si étrange, au point d'inciter les hommes a la méditation ? Apparemment, les choses ne présentent pas un degré de complexité nécessitant une approche scientifique. Du moins, c'était l'opinion des nombreuses générations qui se sont succédé jusqu'au 20ème siècle. Pourtant, les  révélations relatives à ce domaine,  sont significatives  de l’importance  que leur accorde le Livre Sacré, justifiant la rédaction de cet article. Le Coran dit :

« Que de choses aux couleurs les plus variées, n'a-t-Il pas (Dieu) répandu pour vous sur la terre ? Il y a là des Signes pour un peuple qui comprend. » (Coran 16.13).

« Parmi Ses Signes, la création des cieux et de la terre et la diversité de vos langues et de vos couleurs. Il y a là en vérité des Signes pour ceux qui savent. » (Coran 30.22).

« Ne vois-tu pas que Dieu fait descendre du ciel, l'eau avec laquelle, Nous (Dieu) faisons croître des plantes aux fruits variés ? Les montagnes sont marquées de stries blanchies, rouges, de couleurs diverses où d'un noir profond, Les hommes, les animaux, les bestiaux sont aussi de couleurs différentes. C'est ainsi que parmi les serviteurs de Dieu, les savants sont seuls à Le redouter. Dieu est Tout-Puissant et il est Celui qui pardonne. » (Coran 35.27-28).

 

 

 

Le Coran mentionne spécifiquement la diversité des couleurs qui existent parmi les hommes, les animaux, les plantes et dans la nature en général. Il exhorte les gens doués d'intelligence à réfléchir sur la création de cette merveille de la palette colorée, qui est présente à travers toute la planète, et très probablement dans les autres parties de l'univers. II précise que  ces couleurs ont été rendues visibles à l’homme (au détriment des autres créatures) et les savants sont parmi les serviteurs de Dieu, ceux qui le redoutent le plus. Pourquoi ?

L'extrême complexité et la minutie des mécanismes qui entrent en jeu pour visualiser les couleurs, interdisent de penser qu'il ne s'agit que d'une simple combinaison de la matière. Seule une intelligence supérieure est en mesure d’agencer les différentes pièces de ce chef-d’œuvre, nécessaires à visualiser la  fantastique palette des couleurs. Les savants sont ainsi parmi les hommes, ceux qui ont acquis la certitude que des phénomènes aussi complexes ne relèvent nullement du hasard ou de la banalité. Ils nécessitent une intelligence extraordinaire pour doter l’être humain  d’un dispositif aussi adapté, car les couleurs ne sont pas visibles par  toutes  les créatures existantes. Les mécanismes qui produisent les couleurs, et ceux qui les rendent perceptibles aux organes visuels de l’homme,  sont loin d'être  de simples adaptations  structurelles ou morphologiques.

Le phénomène de la perception des couleurs est indissociable de celui de la lumière. C'est parce que cette dernière existe que les yeux sont en mesure de distinguer les différentes nuances et les divers coloris. Sans cette adaptation, tout l’environnement se confondrait dans un univers gris, obscur et sombre. Mais, toutes les lumières ne donnent pas nécessairement naissance aux diverses teintes produites par la lumière du soleil.  La lumière jaune des lampes à sodium, ne permet la vision que du jaune ou du noir, De même, la lumière rouge ne fournit que le rouge ou le noir. Seule la lumière blanche, celle qui est émise par le soleil, accepte d'étaler toute la richesse des teintes.

Le rayonnement électromagnétique est très étendu. Il va des ondes radioélectriques et hertziennes, dont la longueur d'onde s’exprime en kilomètres, jusqu'aux rayons gamma, qui font moins d'un centième d'angström, soit un milliardième de millimètre. De cet immense spectre, seules les ondes comprises entre 4 000 et 7 000 angströms sont perçues par l'œil humain. Au dessus de 7 000 angströms, la lumière rouge rejoint les rayons infrarouges. Au dessous de 4 000 angströms, la lumière violette s'accole aux rayons ultraviolets. En unités d'énergie, la plage qui impressionne les yeux s'échelonne de 1,77 à 3,10 électrons-volts.

La minuscule ouverture pratiquée dans le rayonnement électromagnétique correspond à la lumière visible, par l’homme. Elle est infime comparée à l’extrême richesse des radiations qui sont émises et que l’œil humain ne peut capter. Pourtant c'est cette insignifiante portion du spectre qui va permettre à ce dernier de jouir de la vue, certainement le sens le plus précieux qu'il possède. Si la lumière du soleil paraît blanche, en réalité, elle est la  combinaison de plusieurs couleurs principales, traditionnellement fixées au nombre de sept et associées aux teintes de l'arc en ciel.

Les longueurs d'onde attribuées aux diverses couleurs sont les suivantes : Violet : 4 000A - Bleu : 4 800A - Vert : 5 200A - Jaune : 5 700A ­- Orange : 6 100 A - Rouge : 7 000 A. Les teintes intermédiaires s'accordent avec des longueurs d'onde appropriées et à des niveaux d'énergie déterminés. Pour vérifier que la lumière blanche peut être décomposée, les sources occidentales citent les travaux de  Newton qui effectua au 17ème  siècle des expériences en exposant un prisme à la lumière du soleil, obtint un éventail de teintes allant du rouge au violet, en passant par les couleurs intermédiaires. En réalité, la réfraction de la lumière avait été mise en évidence six siècles auparavant, par le physicien Ibn el Haytam (Al Hazen) et explicitée dans son ouvrage intitulé : « Le traité d’optique ».

Pour être perçue, la lumière doit se réfléchir sur la matière. Si la journée, le ciel parait clair, c'est parce que le rayonnement visible aura été « piégé » par l'atmosphère. Un observateur situé hors de l'atmosphère et qui tournerait le dos au soleil, ne verrait qu'un ciel noir, car il n'y aurait rien pour faire réfléchir la lumière. Pareillement, les objets ne deviennent visibles qu'après avoir reflété une partie de la lumière reçue, qui leur donne aussi leur couleur.

Les corps qui reçoivent le rayonnement visible (entre 4 000 et 7 000 A) vont absorber chacun, selon sa composition, toutes les radiations et réfléchir une longueur d'onde donnée, qui  apparaîtra sous forme de couleur. Un objet rouge absorbera tout le spectre visible, sauf la longueur d'onde équivalent à 7 000 angströms, correspondant au rouge qu’il réfléchira. Si l'objet est orange, il laissera apparaître la longueur d'onde orange, autour de 6 000 angströms, et s'il est bleu, il renverra la radiation bleue de 4 800 angströms.

Un objet brillant comme le miroir, réfléchira la totalité du rayonnement, alors qu'une substance noire l'absorbera presque complètement. Cette propriété est mise à profit dans les installations de chauffage faisant appel à l'énergie solaire. Faut-il croire que le phénomène de la vision colorée s'arrête à ce stade et que les couleurs deviennent visibles pour l'ensemble des créatures ? La réponse est négative ; de nombreux animaux ne discernent pas toutes les teintes. Les ratons laveurs, les mulots et les sarigues ne voient le monde qu'en noir et blanc, de même croit-on que les taureaux qui ne sont excités que par l’étoffe qui est agitée et non pas sa couleur rouge ! Les savants ne sont pas d'accord en ce qui concerne les chiens, les chats, les lapins, les souris et les rats. En tout cas, les animaux semblent avoir des couleurs, une connaissance extrêmement faible. Le hérisson ne perçoit que le jaune, la taupe, le jaune et le rouge, etc. Les singes sont plus doués, cependant, l'homme parait atteindre la perfection vis-à-vis des couleurs visibles. (« Le merveilleux dans le règne animal », par Vitus B. Dröscher)

Mais l’être humain ne distingue pas l'ultraviolet, que détecte parfaitement l'abeille, qui par contre ignore d'autres couleurs visibles. La couleur est ressentie comme telle, grâce aux organes de perception, et elle diffère selon le degré de complexité et la sensibilité de ces organes. L'œil  humain est parfaitement adapté  pour enregistrer les formes, le mouvement et les couleurs. Il comprend le globe oculaire qui est enveloppé dans trois membranes. L'une d'elles, la choroïde, est recouverte d'un pigment noir riche en mélanine. Elle forme à l'avant l'iris, dont la fonction est de tamiser la lumière et de régler l'éclairement destiné à la pupille. La rétine est une membrane très fine qui tapisse la plus grande partie de l'intérieur de l'œil et est composée de plusieurs couches superposées. L'enveloppe postérieure est constituée de cellules photosensibles en forme de bâtonnets et de cônes.

Les bâtonnets au nombre de 130 millions enregistrent plus spécialement les lumières atténuées, en monochrome (noir et blanc) et la perception du mouvement. Par contre, les cônes, au nombre de 7 millions sont surtout sensibles aux formes et aux couleurs. Chaque cône est relié à une fibre nerveuse qui lui est particulière, alors que les bâtonnets sont unis parfois à quelques dizaines autour d'une fibre commune. Les chercheurs n’hésitent pas à comparer l’œil à un appareil photographique. Pareillement, l'iris possède un diaphragme chargé de régler l'éclairement en agissant sur le diamètre de la pupille. L’objectif correspond à un ensemble comprenant la cornée, l'humeur aqueuse, le cristallin et l'humeur vitrée. On a aussi assimilé l’œil à une lentille convergente, en estimant sa puissance et sa distance focale. Tous ces éléments participent à la réception des rayons lumineux en les faisant converger pour mettre au point une image inversée sur la rétine. Les cônes sont répartis en trois catégories de sensibilités différentes  aux  couleurs bleu, vert et rouge. Quand les cellules sont stimulées simultanément, le cerveau interprète le message sous forme de lumière blanche. Les couleurs seraient produites par l’importance des stimulations respectives sur chaque type de cellules. Cependant, il ne faut pas oublier que c'est le cerveau qui traite les messages visuels. Le nerf optique aboutit en effet  au cortex,  qui analyse les informations reçues. La perception des couleurs est d'une telle complexité qu'elle a fait dire à Vitus B. Dröscher, que : « ...lavision des couleurs n'est pas « normale » chez l'homme, car elle requiert un système nerveux et sensoriel,  qui relève presque de la magie ! ».

Non pas de la magie, mais du  prodigieux  pouvoir d’Allah, le Seigneur et Créateur de l’univers dont « la Science s'étend à toute chose. » (Coran 4.120).Si le Coran invite l'homme à méditer,  sur ses facultés de perception visuelle, c'est bien un sujet de réflexion pour qui connaît les merveilleux mécanismes de la vision et de la perception des couleurs. Puisque  seul de toutes les créatures, l’homme est en mesure de discerner quelque 8 millions de nuances différentes. Comparée à la vue de l’abeille qui ne distingue que 12 gradations,  la vision humaine est un prodige extraordinaire. «  L’œil humain est beaucoup plus précis que celui de l’insecte. Dans l’espace où l’insecte ne distingue qu’un point clair ou obscur, l’homme distingue plus de dix mille points, dont les variations d’illumination lui fournissent une mase d’informations précises. (« Le cerveau » par Isaac Asimov).

Qu’elle est loin, la conception antique pour qui, la perception des couleurs était une fonction normale, ce qui n’est pas le cas évidemment. Elle est le résultat de mécanismes  complexes que les chercheurs n’hésitent pas à qualifier de magique ? La vision colorée procède d'une combinaison dont le point de départ se situe pans les profondeurs du soleil et la ligne d’arrivée, à l’intérieur du cerveau.  En effet, c'est dans le centre du soleil que se déroulent les réactions de fusion thermonucléaires qui libèrent l'énergie sous forme d’'ondes électromagnétiques.  Puis, les radiations arrivent sur terre, à la vitesse de la lumière, mais seule une  partie infime, le spectre visible est réfléchi par les objets, avant d’impressionner la rétine. A la suite de quoi, le cerveau est sollicité pour traiter l’information et de la visualiser avec toutes ses caractéristiques (couleur. forme, relief, mouvement, etc.).

Un tel enchaînement qui trouve son origine au coeur du soleil  et qui aboutit au fond du cerveau, pour exprimer toute son éblouissante lumière, ne peut émaner que d'une détermination imposée à la création. Cela ne relève pas de la magie, mais de la Volonté divine de soumettre l'univers aux Lois édictées par le Créateur. C'est cette évidence qui nous laisse dire : Foin des spéculations athées, qui n'arrivent pas à saisir la portée du phénomène, mais qui l'attribuent, quand même, à une propriété brute de la nature ou de l’évolution ! L'art et la manière d'être aveugle en pleine lumière.

 

 

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