EPILOGUE


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EPILOGUE

 

 

 

De toutes les religions monothéistes, seul l'Islam a su préserver son Livre Sacré de l'altération, des oublis et de la destruction. Le Coran d'aujourd'hui est identique point par point à celui qui a été révélé, il y a quatorze siècles. Aucune lettre n'a été ajoutée, retranchée ou modifiée. Plusieurs versets confirment l'inaltérabilité du Livre Sacré, dont l'archétype (ou original appelé « la mère du Livre »), se trouve auprès de Dieu. Voilà qui suffit à garantir son authenticité et sa pérennité.

Le  Coran Sacré ne peut plus être modifié, car il est le dernier Message que le Seigneur de l’univers a fait parvenir à l'humanité, et doit rester en vigueur jusqu'à la fin des temps. Afin que les générations à venir ne soient pas privées de la possibilité de prendre connaissance de la Vraie Parole de Dieu. Quand bien même nombre d’énergumènes s'avéreront être des adversaires acharnés de l'Islam. Le Coran dit : « Nous l'avons dirigé (l’homme) sur la voie droite, qu'il soit  reconnaissant ou ingrat. » (Coran 76.3).

Le Chemin de la vérité est ainsi clairement indiqué à l'homme. S'il se détourne, cela ne saurait être qu'en connaissance de cause. Dieu possède au premier degré, cette immense Miséricorde qui consiste à enseigner et a instruire l'homme dans ce qui lui est salutaire pour sa vie et son avenir. Et qui plus que Dieu, peut se prévaloir de détenir malgré Sa Puissance illimitée, la Clémence et la Magnanimité à un niveau aussi sublime ? Qui d'autre que Dieu pourrait s'astreindre à transmettre, une Parole Sacrée et salutaire, qui des milliers d'années durant, n'a cessé d'être combattue, déformée et altérée ? Le dessein de Dieu n'est pas de laisser l'humanité privée de  Son Enseignement lumineux, mais au contraire, d'avertir et d'éclairer les consciences. Cela ne pourrait être réalisé que si le Message reste intact. Une lourde responsabilité qui incombe aux Musulmans.

Les générations futures ne doivent pas être privées de la possibilité d'acquérir ce privilège extraordinaire qui est la connaissance de la Vérité parfaite. Les hommes de demain seront, le progrès aidant, beaucoup mieux outillés pour voir l’Œuvre de Dieu à travers l’ordonnancement de la création universelle. De la même façon que ceux du troisième millénaire sont plus proches de la compréhension absolue que ceux qui vivaient Moyen Age. Chaque fois que les chercheurs pénètrent un peu plus dans le domaine de l'infiniment petit, de l'incommensurabilité de l’infini ou de l'immensément complexe, ils découvrent davantage, le merveilleux agencement de la matière, lequel ne saurait émaner que d'une Intelligence Supérieure qui n'a rien à voir avec l'anarchie d'une nature livrée à elle-même. Le Coran dit : « Si la vérité devait se modeler selon leurs exigences, le ciel, la terre et tout ce qu'ils renferment sombreraient dans le chaos.... » (Coran 23.71).« Dieu est le Créateur de l'univers. Tout ce qui existe a été créé d'après un Décret divin. (Coran 54.29),inscrit dans le Livre de l'Evidence (Coran 34.3), et pour un temps déterminé. (Coran 30.8).Dieu préside en Maître absolu à l'ordre universel et dirige toute chose avec attention. » (Coran 13.2).

L'Œuvre de Dieu ne peut être soumise au laisser-aller, à l’incompréhension et à la  négligence. Elle est perpétuelle, éternelle et procède d'elle-même, dans son accomplissement. Il est du dernier ridicule de vouloir adapter les Lois qui régissent l'univers aux exigences de l'homme, plutôt que d'intégrer, cette si faible créature (en fin de compte) au contenu de la création.

Les lois physiques influent sur l'homme au même titre que sur la matière, c'est une évidence que personne ne saurait nier. L'homme subit totalement les effets des contraintes dont il peut parfois tirer profit, mais sans jamais pouvoir faire disparaître la cause. Par un phénomène identique, l'influence spirituelle, autre pendant des lois physiques, s'exerce sur la raison, dont l'homme est doué, plus que toute autre créature. Mais au lieu de tirer avantage de cette faveur insigne,  il s'est souvent refusé à la clairvoyance. Tantôt rebelle, souvent mystificateur, il essaie de nier la réalité ou tente de l'asservir pour mieux se défiler. Au détriment du bon sens. Les incroyants et les incrédules, qui ne veulent pas assumer la responsabilité de l’héritage spirituel, tentent de le déformer, de le contester et de le présenter comme un obstacle à leur épanouissement (?).

Selon Freud, le fait de se voiler la face devant la vérité et de nier une évidence éclatante, relèvent des mécanismes de défense liés à une forme de psychose. Le déni ne serait que le refus du sujet d'admettre la réalité dont la perception serait traumatisante pour lui. En clair,  ceux qui s’astreignent à nier l'existence de Dieu, ne sont pas prêts de renoncer à leurs convictions, car le choc émotionnel provoqué par la réalité, qui est contraire à leurs croyances, risquerait de provoquer chez eux, de graves perturbations psychologiques. Aussi, campent-ils dans une position de refus et de dénégation qui entretient et affermit leurs fausses illusions. Ils se trouvent naturellement entraînés dans un cercle vicieux, où l'incroyance renforce leur obstination et où celle-ci, trouve un terrain de prédilection dans le rejet de la réalité. Un triple système d'occlusion et d’exclusion verrouille leurs facultés mentales et leur capacité de jugement. Sous l'emprise de la peur de la vérité, ils subissent un blocage de leur personnalité. Une forme d'aliénation invalidante vis-à-vis de leurs croyances chimériques et inutiles.

Et si l'heure qu'ils veulent ignorer, ne serait qu'une échéance qui s'accomplira inexorablement le jour venu, sur quelle assistance pourront-ils compter ?  Quelle autre divinité pourra s'opposer à ce que la Justice de Dieu s'exerce pleinement et sans réserve à leur encontre ? « Si vous avez été incrédules, comment vous défendrez-vous le jour où les cheveux des enfants blanchiront de frayeur ? s'interroge le Coran (73.17). Ce sera le Jour inéluctable, qu'il est impossible de repousser ou d'ignorer. Le Livre Sacré accorde une importance exceptionnelle à ce terme fatidique, celui du Jugement Dernier, où chaque être humain devra rendre compte de son comportement sur terre. Les nombreux qualificatifs employés attestent de la gravité de l'événement.

C'est bien sûr, le Jour de la Résurrection et du Jugement Dernier, c'est aussi le Jour de l'Eternité, le Grand Jour, le Jour de Vérité, le Jour promis, inéluctable, horrible, qui ne soulève aucun doute, le Jour douloureux, difficile, qui enveloppe tout, le Jour des lamentations, terrible, celui où les hommes seront rappelés et rétribués d'après ce qu'ils auront accompli, c'est encore le Jour de la Décision, durant lequel aucune intercession ne sera admise. Tels sont quelques-uns des termes employés par le Coran. Ce n'est évidemment pas le Jour où l'on mettra les formes pour faire éclater la vérité, ni celui où les ménagements et les égards seront de circonstance. Le traumatisme causé par la manifestation de la vérité paraîtra être un doux sédatif, comparé aux menaces terribles et éternelles qui s'ensuivront. « Malheur ce Jour-là, à ceux qui crient au mensonge. Lorsque l'homme verra ses œuvres et où l'incrédule s'écriera : Malheur à moi! Si seulement je pouvais être poussière. » (Coran 78.40)

L'horreur du châtiment sera telle, que ceux qui auront nié la réalité divine, appelleront de tous leurs vœux l'anéantissement total de leur être, afin d'échapper à leur sort. Vainement. Le Décret de Dieu s'accomplira dans toute sa rigueur. Tous les hommes ne seront pas traités d'une manière aussi implacable. Les croyants musulmans, qui se seront attelés à glorifier leur Seigneur, à observer scrupuleusement les prescriptions de leur religion, l'Islam, a prendre comme modèle, le comportement de leur Prophète, Mohammed,  que le Salut et la bénédiction d’Allah, soient sur lui, ceux-là seront protégés du malheur de ce jour menaçant et catastrophique (Coran 78.40). Le Coran fournit quelques détails sur le sort réservé à ces bienheureux élus du Paradis : « Dieu les a protégés de ce Jour maléfique. Il leur fera rencontrer la fraîcheur et la joie. Il les récompensera pour leur patience en leur donnant un jardin et des vêtements de soie. Là, accoudés sur des lits d'apparat, ils n'auront à subir, ni soleil ardent, ni froid glacial. Au-dessus d'eux s'étendront des ombrages. Des fruits seront à portée de leurs mains, prêts à être cueillis. Ils seront servis à la ronde dans des vases d'argent et des coupes de cristal, de cristal d'argent, remplis jusqu'à bord. Ils  boiront une coupe dont le mélange sera de gingembre, puisé à une source nommée « Salsabil ». Des éphèbes immortels circuleront autour d'eux, tu les compareras quand tu les verras à des perles détachées. Quand tu porteras ta vue tu ne verras en ces lieux que délices et magnificence royales... » (Coran 76.11 à 20).

Le Livre Sacré fourmille de descriptions relatives à la vie éternelle, qu’elle soit infernale ou paradisiaque. Il met en opposition, l'atrocité du châtiment réservé à ceux qui ont nié l'existence de Dieu, à ceux qui ont associé d'autres divinités à Son Règne et au partage de Sa Toute-puissance et l'extrême félicité des croyants qui verront s'ouvrir devant eux, les portes de l'éternité, dans des lieux enchanteurs et paradisiaques. Ce sera la juste rétribution du comportement de l'humanité. Les athées qui nient tout aussi bien l'existence de Dieu, que la réalité de l'âme, prétendent qu’à sa mort, l'homme se décompose et se désintègre avant d'entrer dans le règne minéral. En foi de quoi, la résurrection et le jugement Dernier ne sont que des inventions destinées à perpétuer l’ordre social au profit d'une classe privilégiée. Erreur, proclame le Coran : « Nous N'avons créé le ciel, la terre et ce qui se trouve entre eux (l'univers), qu'avec vérité. » (Coran 15.86).

La création de l'univers est une manifestation extraordinaire de l'Omniscience et de l'Omnipotence divines. Un acte aussi solennel ne peut pas être comparé à un simple geste futile sans intérêt. L'extrême gravité et la fantastique puissance déployées lors de la Création, impliquent que celle-ci doit être considérée à sa juste mesure car elle reflète la Majesté du Créateur. Dans cet ordonnancement de la nature, Le Seigneur de l’univers, a promu l’homme en qualité de régisseure de la planète terre. Ce dernier a pris possession de la planète, il a régné en maître absolu durant des milliers d'années, répandant le malheur, le sang et les destructions sur son chemin. Il a asservi toutes les formes de vie et s'est approprié l'ensemble des richesses sans retenue. Il a renié son Créateur et méconnu Ses Bienfaits et Sa Grâce. Il s'est comporté en conquérant inconscient et insoucieux de ses actes, au point de contester jusqu’à sa comparution devant le Seigneur de l’univers. Comme si les actions commises durant sa vie devaient rester ignorées et sans lendemain. Comme si sa gestion calamiteuse de la planète était laissée à sa discrétion absolue. Comme si aucune Autorité ne préside à l'ordre universel. Alors que lui-même, s'il venait à confier le moindre pouvoir à l'un de ses semblables, s'empresserait de demander des comptes en contrôlant les résultats de cet exercice. Quel jugement erroné et fantaisiste ! « Dieu tient compte de toutes les actions en vue du Jugement Dernier. » (Coran 36.12).

Rien ne peut échapper à Sa perspicacité et l'homme n'est pas en mesure d'explorer une voie dont il ne comprendrait pas la signification. En fait, l'homme est un grand ignorant qui s'ignore. Les hommes d'il y a deux mille ans ignoraient tout de la vie actuelle, de la même façon que ceux d'aujourd'hui méconnaissent ceux qui vivront dans deux mille ans, qui à leur tour passeront leur vie en quête de la vérité à un échelon supérieur. Ce n'est pas sans raison que Socrate affirmait que la seule chose qu'il savait, est qu'il ne savait rien. Personne, exception faite des gens démunis de raison, ne saurait rejeter un phénomène, du seul fait qu'il n'arrive pas à démonter ses mécanismes et ses rouages. L'homme, ne connaîtra jamais les Desseins de Dieu, sans cela il serait son égal, ce qui n'est pas le cas. Malheureusement, sa jactance le pousse à vouloir abolir  trop facilement des obstacles  qui sont  et demeurent insurmontables.

En religion, il ne suffit pas d'exposer des faits si probants soient-ils, pour convaincre des gens résolus à nier l'évidence. Car souvent les intérêts en jeu sont tellement considérables, qu'il s'avère plus pratique (et plus facile) de fermer les yeux que de bouleverser l'ordre établi. De plus, le Coran ne s'accommode pas de compromis.  Le Texte Sacré doit être accepté ou rejeté dans sa totalité. Une rigidité mal perçue au niveau d'une certaine opinion, qui a tendance a naviguer dans les méandres de la controverse. Mais parce qu'elle est immuable, la Parole de Dieu ne se prête pas à ce genre d'exercice. C'est un Verbe qui décide, tranche, fixe souverainement. Qui pourrait d'ailleurs désavouer un Enseignement dont les preuves sont si manifestes ?

Aucune autre religion ni aucune doctrine ne peut se prévaloir de renfermer autant de marques d'authenticité. Un seul exemple suffit à démontrer son origine divine absolue. Une simple phrase dont aucun scientifique n'a pu saisir le sens avant le vingtième siècle Et pourtant, elle est d'une importance capitale car elle fournit les réponses fondamentales aux questions-clés que l’homme se pose sur l'origine de l'univers, du monde, de la vie. Ainsi s'exprime le verset suivant : « Les incrédules n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre (l'univers) formaient une masse compacte, et que Nous les avons séparés et qu'au moyen de l'eau, Nous avons créé toute forme de vie » ? (Coran 21.30)

Quitte à le redire une énième fois, c'est bien le Coran Sacré qui a décrit la formation de l'univers, à partir de l’atome initial, (masse compacte),  qui aurait explosé dans un formidable Big bang (Que Nous avons séparés, avec une notion de force et de violence)  puis de son expansion à travers l’espace. C'est également le Coran qui a établi que toutes les formes de vie sont issues de l'eau,  élément vital, dont l'importance précise  ne devait apparaître  qu’au cours du vingtième siècle, seulement. Qui donc pouvait évoquer des phénomènes, tels que l'atome initial, le Big bang, l'expansion de l'univers, le rôle irremplaçable de l'eau dans le cycle de la vie ? Ainsi que des centaines d’autres vérités avérées à caractère scientifique ?

Le Prophète lui-même ne cessait de répéter qu'il n'en n'était pas l'auteur, que les Révélations émanaient du Seigneur de l'univers. Ce qui est quand même le comble, car s’il avait prétendu être l’auteur, il aurait été rabroué, car il n’aurait pas été à la hauteur ! D'ailleurs, personne n'était en mesure de forger des théories aussi révolutionnaires. Il aura fallu attendre plus d’un millénaire  pour voir les savants occidentaux « inventer » et revendiquer le plus sereinement, la paternité de ces découvertes. Non, il suffit d'ouvrir le Coran pour constater que ni le mathématicien soviétique Friedman ni l'astrophysicien belge, Lemaitre, ni les physiciens américains Alpher et Gamow ne peuvent se targuer d'avoir imaginé l'explication de ce phénomène grandiose. Le véritable Auteur n'est autre que le Seigneur et le Créateur  de l'univers qui a voulu manifester Son Omnipotence en divulguant des Signes évidents : « Afin que vous sachiez, qu'Il connaît tout ce qui se passe dans les cieux et sur la terre, qu'Il connaît toute chose. » (Coran 5.97)

Les articles scientifiques développés plus avant prouvent à l'évidence  que l'origine humaine du Coran  doit être systématiquement écartée. Seul, le Créateur a pu révéler des informations inconnues de l'humanité. II suffit de rappeler que le courant chrétien qui s'est substitué à la science grecque avait entraîné une profonde régression des mentalités et des connaissances. A la chute de l'empire romain,  débuta le règne du Moyen Age, fait d'obscurantisme et de superstitions. C'est le moment où fut révélé le Coran Sacré,  descendu avec la Science de Dieu. (Coran 11.14), Pour guider l'humanité vers la voie de la vérité. » (Coran 46.12). « A .L. R. Ce Livre t'est révélé par Nous, pour que tu fasses sortir les hommes des ténèbres vers la lumière, et les engages par la Volontédu Seigneur, sur la voie du Tout-Puissant, du Très-Glorieux, dans la voie de Dieu, Souverain, Maître des cieux et de la terre... » (Coran 14.1-2).

Le Coran exhortait les hommes à sortir de l'ignorance dans laquelle ils étaient plongés, afin d'acquérir le savoir, la science, la vérité. Le rappel ne visait pas uniquement le domaine de la religion et de la théologie, mais également tout ce qui a trait à la création de l'univers, à l'apparition de la vie, à l'existence, en un mot à toutes les manifestations de la Puissance Divine. Et pour !a première fois dans l'histoire universelle, le Livre Sacré allait dévoiler les grands mystères qui étaient cachés jusque-là. L'humanité commençait à prendre connaissance et conscience de l'existence du cosmos aux dimensions incommensurables à la mesure de la Toute-puissance divine. La science grecque, dont nul ne saurait méconnaître la portée ou l'influence, fut pulvérisée par les Révélations. Il est vrai que le savoir grec était fondé sur les spéculations philosophiques, néanmoins le nombre et la diversité des matières abordées par le Coran, n'avaient pas d'équivalent dans les ouvrages occidentaux. La plupart des grands thèmes étaient inconnus des spécialistes. Il a fallu attendre l'époque moderne et même, souvent le vingtième siècle pour les voir figurer dans la terminologie scientifique. Au point que lorsque les orientalistes se mirent en devoir de traduire le Coran, ils dénaturèrent involontairement (?) l’aspect scientifique faute de pouvoir le comprendre.

Ce n'est pas par hasard, si la civilisation arabo-islamique connut son apogée, après la divulgation du Coran. Les Arabes qui étaient plongés auparavant dans l'idolâtrie et l'ignorance trouvèrent auprès du Livre Sacré, un guide qui leur servit de catalyseur et de tremplin pour subjuguer le reste du monde, durant près d'un millénaire. Une telle entreprise n'a été rendue possible que parce que le Texte Sacré introduisit des vérités qui étaient inconnues des autres civilisations. Elles permirent de définir de nouveaux concepts et d'édifier une logique dont la cohérence allait s'opposer fermement aux spéculations anciennes. Ainsi comprise, la constitution du Coran allait apparaître comme une œuvre dépassant de loin les possibilités d'un homme seul. De la sorte, il ne sera que plus aisé de mesurer le degré d'insanités des propos tenus par les athées, qui persistent à croire le contraire. Pour faire acte de soumission, les incrédules exigeaient du Prophète des preuves personnalisées. « Chacun d'eux, précise le Coran, relativement à ces exigences, voudrait qu'il lui arrivât de Dieu, un édit personnel. Non, il n'en sera pas ainsi, puisqu'ils ne redoutent nullement la vie future. » (Coran 74.52-53).

Malgré ses efforts, l'homme n'atteindra jamais la connaissance parfaite de tous les mystères de la création, en raison de ses facultés restreintes. De plus, il est limité par sa propre finitude. Chaque fois qu'un homme meurt, une partie de son savoir est récupéré par la communauté, tandis que son génie propre disparaît irrémédiablement. Seul Dieu reste Eternel, Vigilant et Inébranlable. Son Existence, n'est pas seulement vraisemblable mais nécessaire et fondamentale, afin d'assurer la bonne marche de l'univers. Dieu est le Créateur Sublime, par définition et par essence. Mais le Dieu de l'Islam n'est pas ce dieu minuscule, à l'image de ce qui est vénéré par les autres croyances. Il s’agit d’Allah, le Seigneur et Créateur de l'univers, Unique, Glorieux et Majestueux, Omnipotent et Omniscient à qui nul ne saurait ressembler ni de près, ni de loin. Il est Celui dont la Puissance est illimitée et qui « au Jour de la Résurrection, fera ployer l'ensemble de l'univers dans Sa Main. » (Coran 39.67).« Il est le Dominateur Suprême, Redoutable et Implacable dans le châtiment des incrédules, mais aussi Miséricordieux et plein de mansuétude pour lescroyants. Il est Celui qui s'est prescrit à Lui-même, la Miséricorde. »

Si, malgré toutes les marques éclatantes de Son Existence, les hommes continuent à se bercer d'illusions et à se leurrer avec insouciance, ils ne le font qu’à leur détriment. «  Ne pense pas que les infidèles puissent affaiblir la Puissance de Dieu sur terre... ». (Coran 24.57). En effet, nul ne saurait porter atteinte à la Majesté et à la Gloire du Seigneur, ni sur terre, ni dans le reste de l'univers. Tout lui est soumis. Tout périra exceptée la Face de Dieu auréolée de Majesté et de Magnificence. (Coran 55.26-27). « Gloire à Celui qui détient la Royauté des cieux et de la terre et de ce qu'ils contiennent, et qui est Puissant sur toute chose. » (Coran 2.107 et 5.120).

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